COUCOU, BÉBÉ.
Quelle journée ! Mais je ne suis pas fatigué.
J’ai tant de choses à te dire, mais les mots ne suffiront pas,
ALORS PROFITONS D’ÊTRE LÀ, JUSTE TOI ET MOI.

Tu me dis « Bonjour » avec tes yeux et je sens ton petit cœur qui bat. Je te réponds avec les miens :
 « Bonjour, Béatrice. Je suis Bastien, ton Papa.
ET JE SERAI TOUJOURS LÀ POUR TOI. »

Je sais que tu grandiras avec le temps. Tu ramperas, tu marcheras, tu courras, puis tu tomberas
Et tu t’écorcheras les genoux, ça nous arrive à tous. Tu seras l’héroïne de tous ces moments
ET POUR CHACUN D’EUX, JE SERAI PRÉSENT.

Tu suivras ta propre voie, mais je ne serai jamais très loin.
Et chaque fois que tu douteras, je serai prêt à te tenir la main.

NOUS FERONS DE PETITES GRANDES CHOSES,
Et quoi qu’il arrive, je le sais,
Une chose restera vraie…

Béatrice,
TU SERAS TOUJOURS MON BÉBÉ.
Tu ne me crois pas ? Laisse-moi te montrer…

VISE LES ÉTOILES, ENVOLE-TOI !
Regarde, elles sont juste là !

 « C’est pas trop haut ? »
                                             « Non, Papa, plus haut ! »
Les étoiles se rapprochent, je tremble à chaque lancer, plus rien ne te retient, pas même la gravité.
Une fois au sommet, le souffle ralentit, nous respirons lentement, comme si le temps venait de s’arrêter.

NOS YEUX PARLENT POUR NOUS.

C’est dangereux. C’est amusant. Ça fait peur. C’est fatigant.
C’est génial, continue, je veux toucher le ciel !
Mais s’il te plaît, ne me laisse pas tomber.

PUIS TU ATTERRIS, MAIS TOUT N’EST PAS FINI.

« Béatrice, tu as tellement grandi ! »
                                                    « Papa, tu disais que je resterais petite. »
Oui, ce sera toujours le cas pour moi.
Les moments comme celui-ci ne s’effacent pas, ils te suivent où que tu sois.
Tu seras toujours la petite fille d’aujourd’hui, même quand tu partiras vivre ta vie.
ET C’EST CE QUE JE VEUX POUR TOI.

Béatrice, un jour tu t’en iras,
Tu toucheras les étoiles, je le sais déjà.
Alors, fonce, montre-moi !